Association mémoires de Cappy


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Au moyen-âge

Historique

CAPPY-Canny.

Au moyen-âge, Cappy avait assurément beaucoup plus d’importance que sa physionomie actuelle ne pourrait le faire supposer. Il est rappelé, dans les documents authentiques des archives impériales, au nombre des vingt-cinq villes de Picardie qui avaient leur charte de commune et qui rendirent leurs comptes particuliers au roi St Louis, en l’année 1260. On le trouve également, avec son riche prieuré, dans l'énumération des principales possessions des comtes de Vermondois . Au XVIe siècle, il est encore cité comme un bourg considérable autrefois environné de remparts et de fossés dont on voyait les restes, il y a cent vingt ans, et dont on vient de découvrir les fondations, en creusant celles de l'élégant édifice destiné à la mairie et aux écoles. C’est donc avec raison qu’on a recherché dans les mots Capul loci l’étymologie du nom de ce lieu où l’on éleva une forteresse pour le défense de ce passage de la Somme sur la frontière du nord et aux abords de Santerre. On en trouve le symbole dans le sceau même de la commune de Cappy, à la date de 1228.

Dans les anciens titres, Cappy est mentionné sous la dénomination de Capiacum (877, 1191 et 1269); et ensuite sous celle de Capi, à dater du XIIIe siècle. Sa position dans la vallée ombragée de la Somme permettrait assez d’en faire remonter l’origine à l’époque celtique, ou du moins à celle où les romains, après la conquête des Gaules, auront remarqué l’avantage que leur offrait un poste particulier dans cet endroit. Aussi est ce près de là que serait trouvé le Viel Amiens ; et un anciens plan, au archives de cette commune, représente-t-il l’emplacement de huit tours qui s’élevaient en amont de la chaussée pour garantir, avec la forteresse, ce passage important de la rivière.

Le cartulaire de l’abbaye de St-Corneille de Compiègne cité, dès l’an 877, la terre de Cappy en Vermandois. Sous cette année, Charles-le-Chauve, dans un plaid général des évêques de la province de Reims tenu à Compiègne, fit expédier un diplôme authentique pour la fondation de cette abbaye où il plaça plus de cent chanoines. Cette charte énonce que le prince donna au nouveau monastère, entr’autres : la terre de Cappy et d’autres biens dans le voisinage. Suis un extrait de cette charte pour ce qui concerne notre pays :

« ……In pago Viromanduensi, villam Capiacum : culturam etiam quan eisdem fratibus ad suos exteriores usus exta monastérium cum piscaturâ concessimus…(.et plus bas) Capellam in Mammacis (Mametz) post decessum Odertonis…decimam in Mammacis… »

En 1086, Gerlin, doyen de l’église de noyon, souscrit la charte de l’évêque Radbod II qui donne l’autel de Cappy aux mêmes religieux de l’ordre de Cluny

En 1088, Eudes de Péronne, petit fils de Robert, accorde de nouvelles possessions au prieuré de Cappy.




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