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Historique
En 1686, il est procédé entre le duc de Luynes, seigneur de Bray et le Marquis d'Estourmel, baron de Cappy, à la délimitation de leurs seigneuries respectives. Deux gros chênes furent plantés à frais communs, au bord de la rivière; on y grava, du côté de Bray, les armes du duc de Luynes; et du côté de Cappy, celles du marquis d'Estourmel. La pêche seule resta indivise entre les deux riverains.
En 1788, le marquis d'Estourmel demande l'enregistrement des lettres patentes par lui obtenues pour l'établissement d'une foire, le 8 de chaque mois, et d'un marché tous les vendredis au bourg de Cappy, dont il est seigneur. Par décision de son conseil du 16 Avril, le duc d'orléans s'y oppose, à cause de la proximité de la ville de Bray, qui a obtenu de pareilles lettres en 1618.
En 1809, le général d'Estourmel et les autres propriétaires riverains obtiennent que le droit de pêche leur soit maintenu dans les parties de rivière non navigable.
Pour le reste, on peut consulté la Notice Historique sur le maquisat d'Estourmel, et les minutes relatives à sa baronnies de Cappy, concervées depuis le XVIIe siècle dans l'étude de Me Debray, notaire à BraEn 1803, la commune de Cappy a fait élever, au prix d'environ trente mille francs, un vaste bâtiment, qui doit réunir la mairie et les deux écoles de garçons et filles. C'est un édifice fort élégant, composé de deux classes se reliant à trois pavillons avec étage supérieur: les deux extremités faisant saillie sur la rue sont destinés à l'habitation de l'institutrice et de l'instituteur; cului du milieu, plus important, servira d'hotel de ville. Sur le fronton on y graverait avec intelligence l'antique sceau de la commune de Cappy. En creusant les fondations de cet édifice, on a retrouvé celles des anciens remparts et d'un château fort qui aurait renfermé dans son enceinte le prieuré avec son église et son clocher massif du XVe siècle, en forme de donjon. Le bureau de bienfaisance est encore richement doté. Indépendamment de sa part proportionnelle de 1,669 francs de rente sur l'Etat, dans la restitution de l'hospice de Mondifier, il possede 24 hectares, 83 ares 32 centiares de terres à Cappy, Becquincourt, Chuignes,Dompierre, Flaucourt, Fricourt,Suzanne et Herbecourt. Ils sont affermés 67 hectolitres de blé.
En 1863,la fabrique de l'église a aliéné, au prix d'environ 4,000 francs, un immeuble de 4 hectare, 47 ares, 19 centiares, qu'elle possedait au terroir de Rainecourt.
Les biens communeaux se décomposent ainsi: Tourbière, 6 hectares; pâturages communs,24 hectares, rapportant 332 francs; prés,eaux marais, friches, 94 hectares, affermés 838 francs; rentes sur l'Etat, 343 franc.
A l'ouest de Cappy, dernière paroisse du diocése de Noyon et extreme frontière du vermandois, vers le nord-ouest, se trouvait une ferme, dite de Saint Martin, avec un pont sur la Somme. Mais à l'est, à un kilomètre environ du bourg, existait autrefois l'habitation plus importante de Canny.Canny en 1214, est encore cité sur la carte de Cassini. Près de l'emplacement qu'il occupait, au bord de la route départementale de Bray à Peronne, s'élève l'arbre antique et séculaire qui en porte le nom et en concerve le souvenir ( C'est un de ces arbres fameux qui furent plantés dans toute la France, sous l'administration de Sully, marquis de Rosny et ministre célèbre du roi Henri IV).
La ruine de ce village ne saurait dater que de la fin du XVIIe siècle; car un Pouillé de 1648 mentionne la cure de canny, du patronage de l'abbaye de Saint-Eloi, de Noyon. On cite encore aujourd'hui la plaine et le cimetière de Cany, et la tradition local lui donnerait le nom de ville.Cette localité, à jamais disparue, avait eu des seigneurs assez distingués à l'époque du moyen-âge.Les archives Historiques rappellent: Hermannde Canny, chevalier du Noyonnais à la première croisade; Raoul le Flemen de Cany, parmi les chevaliers portant bannière à la bataille de Bouvines,en 1214; Simon de Cany,cité en 1415 comme devant l'hommage à Nevelon de Chanle, et le seigneur de Cany, prisonnier à Azincourt en 1415.Leur cri d'armes était Croisilles: En 1600 le sieur de Barbançon, châtelain d'Hangest-en-Sauterre,était seigneur de Cany. Il y avait dans le Noyonnais un autre Cany assez célèbre, avec lequelcelui-cia pu être confondu. Aux Archives de la Somme se trouvent: 1° un plan terrier de Canny, en une feuille sur toile, fait en 1747, avec n° d'ordre sur chaque parcelle, provenant de l'abbaye Saint-Eloi, de Noyon, 2° un plan parcellaire, avec répertoire, en deux feuilles, des propriétés de la même abbaye, sur le terroir de Cany-lès-Capy; 3° deux autres, l'un item, et l'autre de diverses terres proenant du Chapitre de Nesle.
Principaux lieux dits: Le Coquis, près Mezieres, chemin et place de Nesle, canton des Vignes, les Malaquettes, marais du Quesnel, montagne et chemin de Chaulnes,rue de Barimont, Bois Croisé(Alibi-Beaucroisé) et Nanteuil, les Courtils, Blanche-Falise, la Baronnerie.
Anciens ressort: Bailliage et élection de Péronne, intendance d'Amiens. Cure de l'ancien doyenné de Péronne. En 1865, population 1,175 habitants, mais 280. Superficie territ 1,191 hec.